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 Grease (Is the word) + Seth

Camille L. Hobbs
Camille L. Hobbs
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Grease (Is the word) + Seth EmptyDim 2 Oct - 22:10

Première de Grease. Cela faisait une éternité que le show n’avait pas foulé les planches de Broadway. Non, Camille n’avait jamais vu Grease à Broadway. Camille n’aimait même pas tant que ça Grease. Who was he kidding ? Camille adorait Grease ! Les pantalons serrés, les blousons en cuir, les chansons clichées et catchy, l’histoire mièvre et même parfois un brin sexiste quand même, enfin ça dépendait essentiellement des versions il paraissait. Enfin bon, Grease c’était quand même le film qui avait rendu sexy John Travolta. Et Camille ne voulait pas être un cliché ambulant gay qui adorait Grease et connaissait toutes les répliques par coeur… Mais oui, quand même, il aimait bien. Il était pas bien compliqué non plus. Tout ce qui se chantait bien en karaoké avait une place particulière dans son coeur. Et puis Kennedy travaillait pour Grease. Alors qu’il aime ou qu’il aime pas, il était tenu d’y aller. Déjà parce qu’il avait eu une place gratuite. Et qu’une place gratuite sur Broadway ne se refusait clairement pas. Et puis parce qu’elle lui avait promis des costumes du feu de dieu. Alors oui, il y était aller, dans la promesse d’un show inoubliable, ou dans l’idée absurde et immature d’enquiquiner sa soeur après le spectacle. Et oui elle lui avait dit que Seth  avait le rôle de Danny Zuko. Elle n’avait en réalité pas besoin de le dire, Camille était un grand garçon et savait lire le programme comme un grand. Il avait agit comme quelqu’un de particulièrement détaché. Et détaché, il l’était vraiment. Après tout Seth Copeland était quoi pour lui ? Le meilleur ami un peu trop célèbre de sa grande soeur ? L’un des garçons le plus sexy qu’il avait eu le plaisir de ne pas vraiment vraiment rencontrer ? Un de ses premiers crushs adolescent ? Oui, bon, ça arrivait à tout le monde, surtout à Camille. Il était passé par dessus. C’était oublié, plié, rangé… Ce n’était pas comme s’il risquait de se passer quelque chose un jour. Camille avait fait ses devoirs et bien épluché la presse people lorsqu’il était adolescent, il n’y avait pas plus hétérosexuel que Seth Copeland. C’était du gâchis à coup sur, mais il y avait plein d’autres poissons dans la mer. Camille ne s’en faisait pas pour ça. En plus, il avait décidé de faire vache maigre ses derniers temps. Ou alors de se trouver un mec bien sympathique, bien mignon, bien célibataire, et bien gay. Enfin bref, oui, il disait pas non à l’idée de le voir en Danny Zuko… Ca ne pouvait vraiment pas lui faire du mal. Mais il n’allait pas crier comme une adolescente. C’était finit ce temps là… Kennedy n’avait pas besoin de le regarder avec cet air là et se sourire en coin qui veut dire trop de chose. Mauvaise soeur. Elle le payera cher. Un jour. Peut être.

Camille, donc, bon frère à ses heures perdues, avait été à l’heure au spectacle, s’était solidement assis dans son fauteuil, et s’était préparé à profiter. Et profité il avait. Et oui, les costumes étaient… Pour le moins exceptionnel. Exceptionnellement moulant, et hum… Seyant. Il avait fallu quelques minutes à Camille pour se ressaisir à la fin du spectacle et oublier ses mécanismes d’adolescent typique. Voilà donc pourquoi sa soeur s’était foutue de sa gueule en mentionnant Seth. Maudit soit-elle. Il se leva souplement de son siège, empruntant le chemin de la sortie après les tonnerres d’applaudissement, mais tournant juste après les toilettes, il fila jusqu’aux coulisses à la recherche de Kennedy. Est-ce que la costumière avait sa propre loge ? Pourquoi avait-il oublié de lui demander ça ? Enfin, elle avait surement sa loge. Enfin pas sa loge mais son espace de travail… Ou son entrepôt. Enfin il ne savait pas vraiment comment ça s’appelait. Non ça ne faisait pas de lui un frère indigne. Il savait très bien ce que ça soeur faisait. Il était un bon frère. Il lui donnait son avis éclairé lorsqu’elle le demandait. Même s’il le seul cliché homosexuel auxquels il ne répondait pas vraiment était celui d’être à la pointe de la mode. Enfin il s’habillait bien. Mais il n’était pas particulièrement excentrique. M’enfin, tout bon frère qu’il était, il avait oublié de lui demander un plan des coulisses pour la retrouver rapidement. Et ce n’était pas qu’il était timide. Il ne l’était absolument pas. Mais il avait vaguement l’impression de ne pas tout à fait être à sa place. D’ailleurs il n’était pas à sa place. Il n’y avait que des acteurs, qui courraient partout, et qui se fichait bien de savoir qui il était d’ailleurs. Il aurait voulu leur dire « Bravo, c’était fantastique ! » mais après tout, qui était-il pour dire ce genre de chose ? Il n’était pas exactement un grand critique, ou quiconque d’important dans le business. Il ne ferait pas effondrer des carrières, il n’en construirait pas non plus. Il était invisible - comme assez souvent étonnement - et un peu perdu, et si tout le monde le rendait un peu euphorique, ça lui montait aussi un peu à la tête. Il avançait dans le couloir en rasant les murs et en regardant nerveusement les noms sur les portes. Lorsqu’il tomba sur la porte marquée Seth Copeland, il s’apprêta à passer son chemin. Une de plus qui n’était définitivement pas celle de sa soeur, puis se ravisa. Techniquement, il connaissait Seth. Enfin lui connaissait plutôt bien Seth. Kennedy lui en avait parlé souvent, et il avait regardé beaucoup de ses films. Bon, Seth le connaissait beaucoup moins bien. Mais après tout, Camille n’était pas timide et Seth ne pouvait pas être méchant… C’était le meilleur ami de sa soeur. Il poussa la porte déjà grande ouverte et fit un grand sourire « Seth ! Danny ! Félicitation ! » il souffla d’abord, sans penser à se présenter. « Je me demandais si tu savais ou se trouvait Kennedy » il ajouta, comme si ça expliquait tout. Il aurait du spécifier que c’était sa soeur. Au cas ou Seth n’avait vraiment aucune idée de qui il était. « Je la cherches partout, et j’ai pas pensé à lui demander un plan du labyrinthe que vous appelez coulisse ! » Ca y est, il était un moulin à parole. Il était nerveux, surement, et il souriait probablement comme un abrutit. Kennedy se foutrait de sa gueule, c’est sur.
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Seth A. Copeland
Seth A. Copeland
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‣ Emploi : Danny Zuko dans Grease, ex-star de films Disney, roi des irresponsables
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Grease (Is the word) + Seth EmptyLun 3 Oct - 0:07

Il l’avait fait. Il l’avait fait. Il l’avait fait. Il n’en était même pas mort.
Okay, peut-être qu’il avait un petit peu dramatisé sur les bords, et peut-être même qu’au fond la panique n’avait jamais vraiment eu lieu d’être. Peut-être qu’il avait oublié le goût autrefois familier des premières montées d’adrénaline et du trac - peut-être qu’il avait perdu de vue qu’il était un professionnel, et qu’il avait littéralement passé le plus clair de sa vie sur une scène ou sur un set. Peut-être qu’il avait oublié qu’il était chez lui, dans un théâtre. Quand il montait sur scène, il y avait toujours un visage, là, dans les premiers rangs, les plus proches, les seuls visibles, pour le regarder comme s’il était toujours une teenage star, une forme tout particulière de dieu vivant. Surtout, quant il montait sur scène, il était vivant et grandiose. Tout était simple et beau.
Il ne s’était reconnu qu’à moitié quand il était rentré à nouveau dans sa loge - au beau milieu des photos et post-it épinglés sur le grand miroir, son visage lui avait tout à coup semblé plus lumineux. Okay, il devait même s’avouer que le pantalon que Kennedy l’avait contraint et forcé à enfiler lui faisait en effet un cul merveilleux sans (trop) l’emmerder quand il dansait. Tout était allé à merveille, et tout à coup c’était comme si ses traits avaient perdu dix ans. Chanter était toujours une tranquille évidence - ou plutôt, chanter était à nouveau une tranquille évidence. Le seul épuisement qu’il pouvait bien ressentir était celui du devoir accompli et de la pleine satisfaction - le genre qui n’allait pas l’empêcher une seule seconde de sortir avec le reste du casting pour fêter une première impeccable. Tiens. Peut-être même qu’il allait appeler ses parents, le rire un bon coup au nez et leur dire qu’il avait fait quelque chose de sa vie et qu’en prime il l’avait fait bien. Quelque part dans les recoins de New York City, probablement que son agent soupirait de soulagement et annonçait fièrement à tout son entourage quelque chose de l’acabit de « the kid didn’t fuck up, for once! ». Moui. Ca faisait toujours du bien, tant de confiance.
Sûrement qu’il y avait quelque chose comme de l’excitation de gamin dans le fait qu’il n’avait toujours pas retiré sa veste de T-Bird. Elle lui tombait vachement bien sur les épaules quand même - lui faisait se sentir tout droit à sa place, même une fois débarrassé de son micro et d’une partie de la quantité phénoménale de laque qui avait fait défier la gravité à ses cheveux pendant toute la soirée. Le fait était: il était toujours là à se sourire comme un con dans le miroir. Il avait besoin de fêter ça. Tellement besoin de fêter ça. Ou au moins besoin d’aller traîner dans les pattes de Kennedy jusqu’à ce qu’elle daigne avouer qu’il avait géré comme un pro (chose guère surprenante - après tout, hé, il était un pro, bordel). Peu importait. N’importe quoi. Quelque chose pour pouvoir rugir de triomphe. Ca faisait une plombe, quand même, qu’il n’avait pas eu l’occasion de faire ça - légitimement.
Sauf que quand il se retourna vers la porte de sa loge, ce fut pour tomber presque nez à nez avec un visage hautement inconnu. Pendant une demi-seconde, il eut l’air interloqué - non pas parce qu’il s’était adressé à lui par son prénom sans aucun préavis, des années à être l’un des fers de lance de l’écurie Disney vous donnent une certaine habitude de ces genre de choses. Plutôt parce que… comment dire que, tout à coup, il commençait à avoir l’habitude des visages des techniciens et que les coulisses n’étaient pas supposés être ouverts à tout le monde? Il se rétablit bien vite cependant, décrochant à nouveau un grand sourire narquois - sa spécialité, la plus grande partie de son charme pour certains et la meilleure raison du monde pour lui voler un poing dans la gueule pour d’autres. « Hum. Merci? » Un haussement d’épaules, l’air de dire que même s’il présentait des remerciements il était, après tout, tout à fait légitime dans sa réception de compliments. « Et je peux savoir qui tu es? Et ce que tu fais là, aussi? » Oh, il souriait toujours - avec un air aussi dominateur que curieux. Franchement, par ses standards, il aurait pu être cent fois pu désagréable que ça. Par exemple, il aurait pu appeler la sécurité. Okay, il n’avait probablement aucune raison de le faire - il connaissait Kennedy par son nom, par exemple, et les premières étaient toujours bondées de connaissances proches ou lointaines d’à peu près tout le monde sauf lui - mais le pure et simple infiltration restait une possibilité. Ou peut-être pas. Au fond, il y avait fort à parier que c’était juste qu’il aimait chercher des noises et faire son grand méchant loup.
Et puis il était de bon poil. Et puis il était fier comme un paon. Par réflexe même, il roulait probablement un peu des mécaniques - et souriait toujours de toutes ses dents, fort d’une confiance en lui-même toute renouvellée. Toutes ces choses même quand, lentement mais sûrement, il commença à relier A à B et à faire quelques petites connexions de base - comme quand il se rendit compte, dans un léger changement dans l’expression du jeune homme, qu’il lui rappelait quelque chose. De loin, de très loin dans le brouillard. Penchant légèrement la tête, il glissa un « Have we met? » curieux. Quelqu’un de légèrement plus attentif que lui aurait pu se rendre compte qu’il s’agissait du petit frère de Kennedy, pas entrevu depuis des années: de toutes évidences il n’était pas ce quelqu’un. Pas du tout. Il était loin, très loin, terriblement loin d’être physionomiste, même. Il fallait voir les choses du côté positif: au moins, pour une fois, il se posait vaguement des questions. Certes, il les posait appuyé contre le cadre de la porte, les bras croisés, tout sourire, mais il se posait des questions quand même.
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Camille L. Hobbs
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Grease (Is the word) + Seth EmptyLun 3 Oct - 20:30


Surement que Camille n’aurait jamais du entrer dans la loge de Seth. il n’aurait jamais du lui parler. Ou alors il aurait du être plus clair.
En même temps, il ne fallait pas se foutre de la gueule du monde. Camille ressemblait terriblement à Kennedy. Certes il n’avait pas ses seins, et surement que c’était tout ce qui comptait pour Seth, mais tout de même. Il avait les mêmes yeux, la même bouche rieuse, et les mêmes cheveux sombres à tendances frisées. Quel ami - non quel meilleur ami - de longue date n’était pas fichu de reconnaître le petit frère de sa meilleure amie ? Okay, Camille n’avait guère passé de temps aux Etats Unies depuis ses quatorze ans, mais les photographies de lui qu’avaient ses parents étaient à peu près à jour. Et puis voilà, il le prenait mal. Il prenait mal se regard suffisant et trop fier de lui. Bien, il le méritait surement, il avait été bon et terriblement sexy sur scène. Mais là tout de suite le charme était rompu !
Tant pis, si Kennedy choisissait ce moment pour rentrer, elle ne trouverait pas Camille entrain de baver sur son ami et ne pourrait pas se foutre de sa gueule.
Bref, il n’aurait pas du rentrer dans cette loge, où il aurait du être plus clair, ou bien, la tout de suite, il devrait tourner les talons et se dire que c’était bon, il allait trouver sa soeur tout seul comme un grand. Il avait besoin de personne. Il n’avait surement pas besoin de passer pour un mec bizarre qui s’infiltrait dans les coulisses du show. Oh parce qu’il avait bien vu le regard de Seth qui se demandait à quel sauce le manger. S’il n’avait pas prononcé le nom de Kennedy, il aurait surement vu la sécurité débarquer en deux secondes. Ou alors il se serait pris un coup de pied au cul, et hop, sortie.

Mais zen ! Pas de quoi s’affoler. Camille était quelqu’un de simple, pas timide, et pas stressé. Il avait aussi l’habitude d’être traité comme s’il était quelqu’un d’insignifiant et/ou pas à sa place. D’ailleurs il avait même eu l’habitude de pire. Donc non, ce n’était rien. Bien sur Seth aurait pu dire exactement la même chose de manière un poil plus agréable, mais après tout, voilà, Seth avait eu une longue soirée. Il devait avoir envie de rien, si ce n’est de profiter de la soirée ou il avait pouvoir boire tout son saoul. Quoi, il fut un temps, Camille lisait les journaux peoples. Il fut un temps ou Seth était souvent dans les journaux people. Donc, pas de panique, Camille mit les mains dans les poche et prit un air particulièrement je m’en foutiste, lui offrit son plus beau sourire. Celui qui n’est aucunement intimidé par la star. S’il y avait bien une chose que Jonah lui avait offert c’était ça, la certitude que les stars étaient comme tout le monde, ni plus ni moins. Peut importe qu’il ait des centaines de milliers de fan. Peut importe qu’il fasse fantasmer des centaines de jeunes filles, et de jeunes hommes. Peut importe qu’il l’ait fait fantasmé lui - ou qu’il puisse encore le faire. Vraiment. Lorsque Camille l voulait, il pouvait être un pur esprit. Il pouvait oublier un instant qui il avait devant lui et agir comme si Seth était son égal, exactement son égal. De toute façon qu’est-ce qu’il en avait à foutre au juste ? Il allait rester quoi ? Trente secondes dans cette salle ? Une fois qu’il se serait à nouveau présenté, il pourrait encore une fois lui demander ou se trouvait Kennedy et ça serait plié. Ou alors il pouvait partir maintenant en fourbe et dire à sa soeur qu’il était venu, mais qu’il ne l’avait pas vu parce que Seth n’était pas coopératif. Il se ferait gronder, c’est sur. Non. C’était stupide, et puéril avec ça. On gardait le premier plan. Position décontracte, sourire confiant et on disait ce que l’on avait à dire. Ni plus, ni moins. « Hum… I’m Camille » De toute évidence il n’avait pas fait en sorte d’être super clair immédiatement. Peut être qu’il attendait de voir combien de temps il faudrait à Seth pour percuter. Combien de temps pouvait-il agir comme s’il était parfaitement légitime ? Et comme si c’était définitivement la faute de Seth s’il le remettait pas ? Longtemps, sans doute, s’il avait été d’humeur à jouer. Mais il était là pour voir Kennedy, pas pour se moquer d’un pauvre acteur. « Camille Hobbs » il lui donnait un autre indice. S’il ne trouvait pas, c’était franchement honteux. Combien d’Hobbs aux regards tendres et rieurs se baladaient dans les couloirs du théâtre ? « Kennedy’s little brother » il finit par ajouter, sans savoir si Seth en face de lui était juste trop lent pour connecter les informations, ou si c’était lui qui n’était pas assez patient. C’était surement un savant mélange des deux. Il se laissa rire un peu, parce que la situation était risible non ? Ou était-il le seul à trouver ça drôle ? « And well… i’m here to see her » il souffla dans un petit mouvement d’épaule. C’était normalement à ce moment là, que dans son plan il aurait du demander ou la trouver pour pouvoir tourner les talons. Mais maintenant qu’il avait pris l’assurance de ses sourires il préféra réponde « don’t worry, i’m no fan who sneak in to see you » Bon, il était surement un peu fan. Mais il n’avait pas besoin de se glisser dans les coulisses pour le voir. Il n’avait qu’à squatter les soirées de sa soeur. Si elle le laissait faire. « and yeah… we did. But i wasn’t more than fourteen years old… so i wouldn’t except you to remmeber me » il plaisanta, faisant ainsi s’échapper son rire lumineux. « Are you going to tell me where i can find Kennedy ? » il finit quand même par souffler « she wants my opinion on the costumes » Elle voulait surtout savoir comment il avait trouvé Seth pour se foutre de lui sans aucun doute.
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Seth A. Copeland
Seth A. Copeland
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Grease (Is the word) + Seth EmptyMer 5 Oct - 2:18

Kennedy le lui disait assez souvent comme cela: il avait régulièrement l’air d’un connard. Il prenait son petit air de cocky bastard, décrochait un grand sourire appuyé contre le cadre d’une porte, croisait des bras sur sa poitrine, se donnait une colossale stature et tout à coup, là où il aurait pu avoir l’air sympathique, il avait juste l’air insupportable. Oh que oui. Elle le lui avait répété, encore, encore et encore… et lui, il n’en avait jamais tenu compte. Après tout, chassez le naturel et il revient au galop. Son naturel à lui était juste, par instants, spécialement imbuvable. Mais il n’y avait aucun mal à être soi-même… n’est-ce pas? La chose avait étonnamment réussi à sa carrière par le passé (un petit peu moins au présent, certes). Il répétait juste un schéma appris par coeur, testé, souvent approuvé.
Et il ne prenait jamais le temps de réfléchir. Il ne l’avait jamais fait - il était du genre à tourner à l’instinct, encore et encore, et les mots qui franchissait ses lèvres étaient tout bonnement et simplement les mots qui fusaient dans ses pensées, à froid. A froid, sauf quand ils risquaient de le faire tourner pleinement au ridicule, s’entend. Sûrement que sa superficialité ne connaissait pas véritablement de limite. Sûrement, aussi, qu’il fallait du temps pour s’y faire. Il avait cette espèce de façade qu’il conservait farouchement, comme un masque, ou bien comme un personnage tout particulièrement léché - avec des années et des années de pratique, au point auquel il avait commencé à dangereusement lui coller à la peau, impossible à retirer, impossible à écarter.
Il y avait des avantages dans toutes ces choses, au moins. Par exemple, il y avait le sourire impeccable qui resta sur ses lèvres, tout en dents blanches et en parfaite assurance, même quand l’identité du garçon (pas si intrus) lui fut enfin révélée. Même, il eut un rire - et c’est en ignorant royalement toutes les questions qu’il venait de lui poser (où aurait été le fun, s’il avait répondu tout de suite ou répondu tout court?) qu’il reprit la parole: « Kennedy’s brother, uh? » Il y avait un petit quelque chose qui ressemblait à de la malice dans sa voix - quelque chose d’un tout petit peu narquois, aussi, tandis qu’il laissait aussi sa tête basculer sur le côté pour se poser négligemment contre le cadre de la porte. « Camille. » Un rire. Ca y était. Il le remettait. Oh, oui, peut-être qu’il avait été un petit peu con sur les bords - il avait en effet les mêmes yeux que sa soeur aînée, les épais cheveux noirs, aussi, quelque chose dans le visage - mais ce n’était pas comme s’il allait le laisser transparaître. Il avait, en effet, connu Camille - il y avait des années de cela, au lycée, quand sa carrière commençait à peine à s’envoler et quand sa vie n’était pas tout à fait invraisemblable encore. Petit adolescent à bouclettes, que sa soeur aînée semblait couver constamment. « How have you been? » Certes. Ce n’était pas comme s’il en avait quelque chose à faire. Pas réellement. Cela dit, la politesse n’avait jamais fait de mal à qui que ce soit… right?
Oh, oui, il se souvenait de Camille. Il n’avait jamais été particulièrement physionomiste, mais il gardait sa petite liste d’informations en tête - tout particulièrement quand elles le concernaient, il ne fallait pas se leurrer non plus. Celles à propos du petit frère de Kennedy avaient le mérite d’être spécialement juteuses. Il se redressa, toujours tout sourire, ricana un « I do remember you » pour ajouter, presque immédiatement, « And from what I remember, too, you were exactly that, a fan. ». Il n’y avait probablement personne en ce vaste monde de plus aimé par Kennedy Hobbs que son petit frère - mais comme Kennedy était Kennedy, aussi, elle avait tendance à dévoiler des secrets embarrassants bien choisis pour le plaisir d’une bonne blague. Même sans cela, pourtant, il aurait pu deviner que Camille, jeune, était un grand fan des films musicaux douteux qu’il avait tourné pour Disney. La façon dont il le regardait, à l’époque, était particulièrement significative, par exemple. Oh, bien sûr, il n’avait jamais mis un pied dans sa chambre - mais il s’était toujours plu à l’imaginer tapissée des affiches un petit peu douteuses de ses films Disney, identiques à celles qu’il passait parfois des heures à signer en roulant plus ou moins des yeux. Sûrement qu’un psy aurait eu beaucoup, beaucoup de choses à dire sur cette forme toute particulière de narcissisme. Bref. Ce n’était pas le sujet de la journée: « So yeah. Right. You totally ended up here by mistake while looking for your sister… » Oui, il y avait toujours un rire qui traînait au coin de ses lèvres, toujours cette note narquoise, toujours cette note malicieuse. « Tell that to others. » Toujours le sourire, aussi, bien sûr - immense et lumineux, ininterrompu comme il soufflait « So, tell me before you go see Kennedy: did you enjoy the show? »
Quoi? Il prenait simplement soin de son plus grand fan - ou tout du moins de quelqu’un qui avait probablement été son plus grand fan. Et puis, il fallait bien dire ce qui était: ça l’amusait. Au fond, il était constamment à la pêche aux compliments, même s’il s’y prenait systématiquement de la pire des façons quand il s’adressait à un public qui ne lui semblait pas directement acquis. Il n’y avait pas de mal à essayer. Ce n’était pas comme s’il croisait Camille régulièrement, de toutes façons. Ce n’était pas, non plus, comme si Kennedy attendait quoi que ce soit d’autre de lui que son insupportable usual self. Le terrain était parfait, en somme - et, au pire du pire, ce petit manège à peine entamé avait au moins le bénéfice de l’amuser follement et de prolonger joyeusement une soirée déjà parfaite. La veste des T-Bird, étonnamment confortable pour son poids et sa matière, pesait agréablement sur ses épaules: et tout à coup, c’était comme s’il était le roi du monde. Enfin… un petit peu plus que d’ordinaire.
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Camille L. Hobbs
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Grease (Is the word) + Seth EmptyMer 5 Oct - 11:34

Décidément, il aurait dû partir. Il n'aurait pas dû chercher à jouer. Le jeu n'en valait pas la chandelle. On ne pouvait pas jouer avec l'arrogance. Camille ne l'était pas assez pour rivaliser. Il ne l'était simplement pas d'ailleurs... A propos de quoi aurait-il pu être arrogant ? Donc c'était un jeu perdu d'avance... quoiqu'il fasse il ne serait pas plus agaçant que Seth. Bon ce n'avait jamais réellement été le but du jeu... Mais il avait définitivement voulu être son égal... et a l'instant, être l'égal de Seth semblant vouloir dire "être un cocky bastard borderline insupportable". Comment est-ce que Camille était supposé réussir un truc pareil ? Au mieux du mieux il avait l'air d'un puppy agacé... Seth ne se laisserait jamais avoir par la supercherie ... C'était un acteur.


Bref. Camille était blasé. Est-ce que c'était ça le meilleur ami de sa sœur ? Avait-il énormément changé depuis l'adolescence ou est-ce que Kennedy avait vraiment des goûts douteux ? Oh bien sur, lui et ses relations foireuses pouvaient parler et juger... Mais quand même, Seth Copeland ? Urg. S'il y avait un truc à savoir à propos de Camille, c'était qu'il était un fan extrêmement clément. A l'adolescence il avait suivit pendant un long moment La carrière de Seth. Certes d'une part parce qu'il était vraiment fan. Aussi parce qu'il avait un énorme crush sur lui, et que mine de rien, le fait de savoir qu'il était ami avec sa sœur le rendait juste accessible ce qu'il faut pour pouvoir se faire des rêves sur la comète. Mais aussi parce qu'il était loin des États Unis et que ça lui permettait de garder un pied a terre. C'était ridicule. C'était l'acte d'un adolescent pas tout à fait bien dans ses basket pendant longtemps. Bref, Camille avait donc suivit Seth pendant un moment. Et parce qu'il était un fan clément et qu'il avait toujours eu le faite qu'il était l'ami de Kennedy en tête, il ne l'avait jamais jugé sur les actes relaté dans la presse à scandale. Il lui avait même trouvé des excuses. Mais urg. Il ne pouvait pas deux minutes être une personne normale ? Être talentueux et beau ne lui donnait pas le droit d'être chiant si ? Oui parce que tout de même, il y avait certain truc qu'on ne pouvait pas ignorer... mais Kennedy n'était pas exactement le genre de personne à bien s'entendre avec quelqu'un parce qu'il était beau, talentueux et imbuvable... Camille fronça les sourcils essayant de percuter ce qu'il y avait de si séduisant à propos de Seth. Malheureusement, il ne pu voir que l'évident. Il était beau. Très beau. Indécemment beau. Il avait dans le visage un je ne sais quoi de virilité pur et d'innocence extrêmement séduisante. Quand au reste de son corps, Camille avait encore au fond de la rétine, les mouvements indécent de ses hanches de Danny qui lui faisait regretter de ne pas être Sandy. Mais oui en dehors de ça... meh. Il en parlerait à Kennedy. Pas du truc des hanches, non, de la personnalité foireuse et désagréable de son meilleur ami... après tout, elle se permettait bien de le mettre en garde sur toutes ses relation qu'elle n'approuvait pas trop -c'était pas pour ça qu'il prenait en compte ce qu'elle disait, mais il écoutait...- il pouvait bien se permettre de faire de même.


Donc, alors que Seth semblait prendre son pied en lui rappelant que oui, si Camille était bien le petit frère de Kennedy, alors il se rappelait bien de lui, et de vers qui penchait ses émois d'adolescent... Camille roula des yeux, ancra son regard dans celui de Seth avec un sourire narquois... ce genre d'acidité lui faisait mal, mais il avait pas envie de s'écraser et d'être trop aimable. Camille la bonne pâte ça allait deux minutes. "Adolescent mistake... we all know what it is" il souffla, le plus sérieusement du monde. But who was he kidding ? Sur un plan artistique -et hum physique - il aimait toujours beaucoup Seth. Il était franchement ridicule de prétendre le contraire. Et puis Camille n'aimait pas mentir. "Okay... I'm a big fan of your work." Il haussa les épaules " but definitively not of you. You" il roula à nouveau des yeux. C'était le genre de tempérament passif agressif qu'il utilisait généralement pas. Camille avait tendance à fuir tout sorte de conflit. Il le faisait au collège en tout cas, trouvant l'idée de contredire tout ses bully parfaitement ridicule... Mais en grandissant il avait finit par s'assumer avec une certaine ironie. Il n'aimait pas être lèche botte et n'allait pas inutilement provoquer quelqu'un en lui disant qu'il était un con... il choisissait donc juste d'être plus incisif. De temps en temps, rarement, l'orque l'occasion se présentait, lorsque ça lui brûlait la langue... "terrific" il souffla en reponse a La question de politesse "today I've met my teenage celebrity crush... turns out... he is an ass" il lui offrit son plus grand sourire. Quoi au moins c'était honnête ! Camile était quelqu'un de très honnête, très gentil, mais à ses heures perdues, très honnête. Il lui fit un grand sourire gentil "believe what you must" Il n'avait pas envie de perdre son temps à le contredire dans des trucs puérils... Quoique si, ça aurait pu être son genre, mais avec ça capacité à être trop honnête, il aurait trouvé le moyen d'être ridicule. Il se mordit la lèvre pour rester vaguement mystérieux et ne pas rentrer dans son jeu. Petit con. "And if you listenned to me in the first place, you would have heard the congratulation." il battit des cils et lui offrit un sourire aimable. "so Where can i find Kennedy ?" il souffla comme pour revenir sur le sujet principal. Parce que quoique Seth puisse penser, il était vraiment là pour sa soeur.
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Seth A. Copeland
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Grease (Is the word) + Seth EmptyMer 12 Oct - 19:36

C'était un jeu. tout simplement - un jeu. Comme un petit numéro d’équilibriste dans lequel il s’engageait jour après jour, sourire aux lèvres, fier comme un coq. Peut-être bien que Seth était un imbécile - mais il avait au moins le grand mérite d’être un imbécile heureux, parfaitement à l’aise, parfaitement souriant, avec ce petit air de grand connard et de ridiculement beau garçon. Il aimait être imbuvable, parce qu’il était stupidement convaincu que cela faisait partie de son charme. Okay. Il se trompait potentiellement. Mais l’important était de savoir constamment se lancer, sans regarder derrière lui… n’est-ce pas? A partir de là, tout devenait une forme de loisir, des défis lancés à lui-même, des défis lancés aux autres, et un plaisir tout particulier à voir les discussions et disputes se dérouler.
Au point où, même quand Camille lui semblait lentement mais sûrement glisser vers l’amertume, il y trouvait encore plus de joyeuse distraction. A ce stade, c’était presque une petite bataille - des petites piques plus ou moins discrètes qui volaient d’un côté ou de l’autre, curieusement taquines. Ouais. Définitivement plus taquines que réellement agressives. Avec le temps, son ego avait pris tant d’ampleur que même être directement décrit comme un ass ne l’émouvait pas plus que ça - c’était à peine suffisant pour lui arracher un léger rire, un nouveau sourire immense aussi. Il aurait été difficile qu’il en soit autrement. Après tout, à ce stade, il avait pratiquement connu Kennedy toute sa vie - enfin, pas exactement - et ce genre de mots n’avaient jamais eu plus de violence que cela dans sa bouche à elle. Et il lui ressemblait. Il lui ressemblait, avec en prime ce petit côté de candeur adorable qui lui donnait envie de tapoter doucement les bouclettes qui s’entassaient au sommet de son crâne et d’adopter un ton très légèrement condescendant. Après tout, il aurait pu l’être plus que cela. Il l’avait vu, gamin. Il l’avait vu terriblement fan de lui, aussi. Sa présence ici avait également quelque chose de légèrement risible. Quelque part, toutes ces petites choses suffisaient à établir en lui une ferme impression de domination. C’était quelque chose qui faisait partie de sa vie depuis bien trop longtemps pour qu’il arrive à s’en défaire. Tant qu’il avait une certaine distance, il avait aussi le pouvoir. C’était aussi enivrant que potentiellement dangereux.
Et il souriait, il souriait toujours. Il roulait des yeux et soufflait « I just wanted to hear more. I love compliments. », esquissait une moue, ajoutait aussitôt « Sorry - I mean, constructive criticism about the show. » avec un rire, parfaitement conscient qu’il ne dupait personne par ce faux professionnalisme. Il souriait, souriait encore, glissait « And I’m not that much of an ass, you know… Get to know me before you get all harsh and stuff », les sourcils froncés dans une parodie de pure vexation et de pure douleur: « You aren’t a fan for nothing - Am I right? ». Oh, il n’était pas dupe. Il savait qu'il jouait un rôle au quotidien ou presque. Il savait que les personnages qu’il avait pu incarner sur scène, au grand écran, au petit écran, n’avaient pas grand chose à voir avec lui - sauf Danny, mais Danny était autre chose, une exception à propos de laquelle il n’était toujours pas certain de ses sentiments. Il savait qu’apprécier son jeu n’avait strictement rien à voir avec l’apprécier comme personne. Et pourtant, il aimait bien le prétendre. Sûrement que ç’aurait été plus simple. Sûrement que ça serait plus simple encore. Il y avait sûrement quelque chose de cette ambition quand il riait à pleine voix, ignorait soigneusement toutes les questions et remarques qui ne l’arrangeaient pas réellement, susurrait des « Aw, come on. Don’t leave just yet. We’re having a nice conversation here! Do tell me how you’ve been, or how you’ve liked the show in details. Whatever. » en ricanant, ajoutait, avec une moue et une tête légèrement penchée, des « Also, maybe I’m not ready for Kennedy being mad at me when she’ll learn I’ve been an ass to her lil’ brother. » Ou peut-être qu’elle ne le serait pas? Elle avait ses petites habitudes, après tout. Elle le connaissait. A la perfection. Y compris dans ses petits manques de délicatesse. Ou ses maladresses. Il n’aimait pas spécialement ce mot, maladresse. Bref - tout cela pour dire qu’elle ne serait pas étonnée le moins du monde, et potentiellement même pas furieuse de son attitude. C’était juste… comme ça. Un trait de caractère comme un autre, juste particulièrement emmerdant au quotidien pour tous ceux qui l’entouraient.
Et puis oui, il s’amusait. Comme un petit fou. Parce qu’il aimait ça. Il aimait ce petit paradoxe où, certes, on le prenait purement et simplement pour un connard - mais sans se mettre à hurler à pleins poumons et sans filer directement pour ne pas prolonger la conversation. Quelque part, c’était presque une forme toute spéciale de flirt. Sans romantisme, parce qu’il ne fallait pas pousser non plus - sans attirance physique non plus, juste une forme toute spéciale de combat. Oh, il n’était pas stupide au point de ne pas remarquer les petites pointes passive-agressives - mais elles rajoutaient à toute cette petite histoire. Elles rajoutaient au jeu. Et il se redressa une nouvelle fois, toujours tout sourire, glissa un « You know what? I have booze inside - we could have one and talk before you go meet Kennedy and I leave for the after party. How about that? ». Oui. Il avait stocké de l’alcool quelque part dans sa loge - non, il n’était pas supposé le faire, oui, il se ferait probablement pourrir par le staff s’il se faisait prendre. Mais il n’y avait pas de mal à se faire plaisir, right? Pas de mal à savourer tranquille une bière, comme un cadeau de lui-même à lui-même, après une représentation réussie. Il ne comptait pas non plus pousser le bouchon jusqu’à la sévère ivresse et la gueule de bois qui l’handicaperait sévèrement le lendemain - alors tout allait bien. Par ses standards. Des standards selon lesquels il n’avait pas le moindre problème d’alcoolisme.
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Camille L. Hobbs
Camille L. Hobbs
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Grease (Is the word) + Seth EmptyMer 12 Oct - 22:21

Il fallait bien l’avouer, il y avait quelque chose de vaguement excitant dans le jeu stupide qui s’instaurait trop naturellement entre eux. Mais non, Camille ne l’avouerait pas. Déjà parce qu’une part de lui savait parfaitement que Kennedy lui arracherait les yeux de la tête s’il devait avouer trouver Seth toujours excitant - peut importe la manière dont il le faisait. Parce qu’elle pouvait trouver ça relativement adorable lorsque son petit frère de douze-quatorze ans avait un crush inavoué mais évident sur sa stalette de meilleur ami. Mais a vingt cinq ans, ça risquait de prendre des tournures beaucoup trop réel - enfin surtout beaucoup trop dramatique, la starlette étant insupportablement hétérosexuelle comme personne - pour que ça puisse encore la faire rire. Si Kennedy riait à la nouvelle, ça serait un rire jaune avant de lui asséner une tape à l’arrière du crâne pour lui dire d’arrêter ça tout de suite - tout. de. suite. Donc, non il n’y avait rien de particulièrement excitant à ce qui se tramait là. C’était juste deux abrutis qui n’avaient pas l’air de particulièrement s’apprécier. Enfin c’était ce que Camille préférait se dire. Parce que oui, pas de toute, Camille n’avait plus aucune envie d’apprécier Seth. Elle n’aimait pas ses stars qui se permettaient de prendre les gens de haut parce qu’ils étaient célèbres. Quoi ? Parce que t’es capable de chanter juste et que t’es indécemment sexy dans un pantalon moulant, tu devrais être un dieu sur terre ? Ca allait deux minutes… Ce n’était pas parce que Camille avait été un fan de lui qu’il était nécessairement inférieur. La vie n’était pas qu’un concours de popularité. Et l’importance d’une personne n’était surement pas jugé en like sur instagram. Oui dans le monde de Camille - le monde des bisounours - la célébrité n’était pas un truc vraiment important. C’était un métier tout au plus, comme un autre en somme, et certaine personne était connue pour le faire. Mais ça ne changeait strictement rien, et les gens qui ressentaient le besoin de faire grossir leur tête parce qu’ils étaient célèbres étaient ridicules, arrogants, et chiants. Okay, le bisournous ultime qu’était Camille avait donc un point faible et une catégorie de gens qu’il ne pouvait visiblement pas supporter. Ce n’était pas de sa faute. Il avait tout fait pour passer outre ce qu’il avait vécu dans l’enfance. Et il s’était vraiment efforcer d’aimer tout le monde - vraiment tout le monde - sans distinction et de toujours chercher plus loin que l’apparence. Il l’avait d’ailleurs toujours fait avec Seth à chaque fois qu’il tombait sur des articles négatifs sur lui. En bon fan comme il pourrait dire aujourd’hui avec un peu d’amertume. Mais voilà, les gens arrogants qui ne pouvaient pas s’empêcher de se sentir supérieur faisait en grande partie de ceux qui s’était moqué de lui et qui l’avait cogné lorsqu’il était petit. Et bien sûr qu’il était capable de faire la différence entre les crétins de son collège qui l’avait blessé et Seth qui ne lui avait rien fait. Le fait est que Seth avait un tempérament similaire à celui que pouvait avoir beaucoup de brute. Et que quand bien même Seth ne l’avait absolument pas brutalisé, il ne pouvait s’empêcher de se demander s’il en avait pas déjà humilier d’autre, comme ça, sans raison, juste pour se sentir bien à propos de lui même. Ce n’était pas juste envers Seth. Mais pour le coup Camille n’arrivait simplement pas à s’en empêcher.

Ainsi lorsque Seth demandait pitoyablement des compliments à Camille, ce dernier voyait un peu rouge. Et son esprit fonctionnait déjà à mille à l’heure pour trouver une réponse acceptable. « Isn’t it a tad bit humiliating to ask all the time for compliment ? » okay… acceptable n’était pas la mot, mais s’il y avait bien un truc qu’il ne valait mieux pas faire avec les Hobbs c’était les mettre en colère… Camille était peut être adorable, un véritable coeur, un ange d’innocence et tout ce bordel, mais dans les rares cas ou on l’énervait, il était bien aussi glaciale et mauvais que Kennedy. Et généralement c’était si rare, que ça en valait le détour. « Or are the people just used to lick your ass ? » Moui, à l’occasion ça lui arrivait même d’être plutôt vulgaire. Ca devait être un brin bizarre de voir ce genre de langage sortir de la bouche de Camille. Mais on pouvait dire que Seth l’avait cherché, non ? « And ass or not in the end you really act like it… I’m sure you can be a very nice guy when you want… But sorry… I prefer just nice people. » il plissa ses yeux comme pour signifier d’avantage que sa réponse était méchante. On ne savait jamais, Camille avait généralement tellement le langage corporel d’un bisounours que les gens ne le prenait jamais au sérieux. Et il y avait quand même rien de plus agaçant que de s’énerver et de ne pas être pris au sérieux. « And i’m a fan of your work… you’re a great singer… A less good actor… But a really great singer… » il souffla naturellement. Il avait beau être énervé il ne pouvait pas lui imputer ça. Il aurait aimé pouvoir être un connard injuste, mais il en était juste pas capable. « That doesn’t keep you from being a shitty person » Il souffla en arquant un sourcil. A quel point Seth pouvait-il être absurde ?

Camille devait n’en avoir aucune idée, parce que ça bouche s’ouvrit faiblement de surprise lorsque Seth continua. Il fronça les yeux, suspicieux. Il avait du mal à le suivre. Comment quelqu’un de vaguement imbuvable - non parce qu’il avait déjà rencontré pire… Seth était plutôt du genre petit con agaçant que grand connard, mais tout de même. Mais peut être que Seth s’amusait juste, et peut être qu’il faisait ça pour faire tourner le temps et ne pas s’ennuyer… Qu’est-ce que Camille en savait au juste ? Il n’avait pas envie de tester les rudiments de psychologie qu’il avait compris à travers des livres sur Seth là maintenant tout de suite. Il n’aimait pas le mec, il était déçu par le mec, il avait juste envie de voir Kennedy et de bitcher à propos de Seth. Il s’en foutait que Seth se fasse gronder après. D’ailleurs il souffla avec un air à la fois suspicieux et las « then… Don’t be an ass to her little brother ? » Non ? C’était pas évident comme solution ? Parce que justement ce qui faisait dire à Camille que Seth était un personnage imbuvable, c’était que s’il était capable d’être aussi chiant et con face au petit frère de sa meilleure amie qui avait parfois des traits de dragon… Comment était-il avec un absolu nobody qui n’avait rien demandé ? Lorsqu’il lui proposa de rester boire un verre, sa bouche s’ouvrit de manière bien plus évidente. Pour un peu il se serait retourné pour voir que c’était toujours à lui qu’il parlait. Mais il savait bien qu’ils n’étaient que tous les deux. Il se retint donc d’être ridicule et siffla « If you’re asking me to stay so that i can tell you all the good i think of the show… it’s a no-no… i prefer looking for Kennedy on my own.» non, il n’était pas particulièrement compréhensif, et puis au fond il trouvait ça bien convenant de trouver Seth désagréable. « But if you want to redeem yourself so that i don’t say to Kennedy that you’re a tota ass… you can bring the booze… i’m dying to see what you’ve got. » Il lui fit un petit sourire de défit… Oui peut être qu’au fond, il trouvait quand même ça amusant.
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Seth A. Copeland
Seth A. Copeland
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Grease (Is the word) + Seth EmptyJeu 13 Oct - 1:30

A ce stade, il aurait fallu être complètement aveugle pour ne pas se rendre compte que, lentement mais sûrement, Camille se mettait clairement en colère. D’instinct, Seth ne l’aurait pas forcément pris pour le genre qui lui chercherait des noises si facilement - mais soit, peut-être qu’il le méritait. Un petit peu. Est-ce que cela voulait dire qu’il s’aplatirait et présenterait des excuses pour autant? Oh, sûrement pas. Il avait ses principes stupides. Celui-ci n’en faisait pas partie. Plutôt le contraire, pour être tout à fait des noises. Il n’avait jamais aimé s’incliner devant les autres, aussi stupide qu’une telle formulation puisse paraître. Surtout quand il s’amusait, l’air de rien, comme un petit fou. Au pire, il envisagerait d’abaisser un tout petit peu le niveau de son arrogance pour le simple plaisir de prolonger un peu plus longtemps ce charmant numéro d’équilibriste. Et pour se préserver des éventuelles représailles de Kennedy. Aussi. Un peu. Parce qu’elles étaient toujours légèrement envisageables.
En tous cas, toutes ces tribulations mentales ne changèrent rien au léger rire qu’il laissa trainer sur ses lèvres aux remarques de l’autre homme. Si c’était humiliant? Oh, pas le moins du monde. D’abord parce qu’il ne voyait pas du tout cette chose d’une telle façon. « I was merely encouraging you to compliment me… If you had any plan to do so… », qu’il dit d’ailleurs pour expliciter ses propos - avec un trait boudeur dans une moue, parce que l’immaturité était toujours sa plus grande spécialité. « And people don’t lick my ass all the time. Don’t worry about that, I got myself covered. » Un sourire. Après tout, il aurait pu s’en douter. Il connaissait Kennedy. Kennedy n’avait jamais été du genre à recouvrir gratuitement les gens de compliment - non, il fallait les gagner, longuement, lutter pour eux, et éventuellement les payer très chers la prochaine fois qu’il faisait des conneries. Quelque part, il avait toujours considéré que cela la rendait encore plus précieuse. Quand elle lui disait qu’il avait fait quelque chose de bien, même à demi-mot, c’était tout à coup le monde entier qui en venait à s’éclairer: il savait qu’elle était sincère. Dans la même lignée, il aurait éventuellement pu citer son agent. Ou ses parents. Ou le plus clair de ses véritables proches, en réalité. Dans les faits, on le traitait assez durement comme cela - on le regardait le plus clair du temps comme s’il était sur le point de se casser la gueule, et on le félicitait quand il ne le faisait pas, avec quelque chose comme un air de pure surprise au visage. Pas toujours grandiose pour l’ego. Meh. Il avait appris à vivre avec - avec le temps. Un haussement d’épaules. « Think what you wanna think. », il souriait, toujours. « Not sure your sister would be friend with a shitty person. I have some redeeming qualities - and that’s not a weird nickname I give to my ass, thank you very much. » Certes. Même lui avait du mal à savoir quelles étaient les qualités en question - hors de son apparence physique. Mais ça, il n’était pas question que Camille le sache. Après tout, il n’avait pas atteint ce stade dans sa carrière en laissant transparaître toutes ses petites vulnérabilités - même si s’efforcer de le faire, de temps en temps, ne lui aurait peut-être pas fait de mal que cela.
Et il eut un grand rire, tout à fait sincère, à l’allure de pure surprise qu’aborda l’autre homme à sa proposition. Il n’avait même pas réellement réfléchi avant de la faire, mais il était vrai qu’elle avait un petit quelque chose d’absurde dans cette situation, même si elle était sincère. Il riait toujours quand il tourna des talons, fila tout droit vers le petit frigo qui ronronnait tranquillement dans un coin de la pièce, s’accroupit pour en sortir deux bières, l’air de dire que, à ce stade, l’autre n’avait plus de choix. Au passage, il en profita pour retirer sa veste. Sûrement que s’il venait à se renverser de l’alcool dessus, Kennedy ne le pardonnerait jamais - jamais, ô grand jamais. La dernière fois qu’il avait qualifié ses créations de « just clothes, nice ones but clothes », il avait eu comme la petite impression qu’elle était sur le point de lui arracher la tête, de la jeter par terre et d’entamer de la piétiner allègrement. Une expérience qu’il n’était pas prêt à renouveler. Mais qu’il renouvellerait peut-être quand même. Parce qu’il était con, et aussi un petit peu gaffeur sur les bords. « Nah. It’s not for compliments. Or for redemption. It’s just weirdly pleasant, talking with you. » qu’il souffla avant de décapsuler une bière, la lui tendre, puis s’attaquer à l’autre. « Come in ! And close the door, please - we don’t want people to know I’ve been drinking here. » Même si, là encore, il ne comptait pas finir par se rouler par terre, trop ivre pour songer à rentrer jusqu’à son appartement, à son lit et à sa réserve de café. Il avait un semblant d’instinct de survie. Parfois. « Kennedy knows I can be an ass. I just want to talk. Have a nice chat with my best friend’s brother. » Elle aurait sûrement eu un air perplexe au qualificatif, qui dans sa bouche et dans cette tenue semblait quand même, un petit peu, tout droit issu de mentalités de lycéens - mais l’esprit était là. « I just have the weird feeling we took a bad start. » Il sourit, haussa des épaules. Sans attendre, il descendit une première longue gorgée de bière, sans même songer à attendre de trinquer. A quoi auraient-ils pu trinquer, après tout, hein? Aux retrouvailles? Ils n’avaient pratiquement aucun souvenir l’un de l’autre - et probablement aucune volonté de se retrouver - alors bon. Et puis le plus clair de conventions sociales lui passaient très largement au-dessus de la tête, il fallait bien dire. Pas de fioritures stupides. Ils s’engueulaient à moitié depuis quelques minutes déjà, ils avaient très largement dépassé le stade de la politesse de surface… dont Seth n’était pas réellement capable, de toutes façons.
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Camille L. Hobbs
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Grease (Is the word) + Seth EmptyJeu 13 Oct - 13:54

Le moins que l'on puisse dire c'est que Camille ne comprenait pas Seth. Il n'avait pas non plus envie de chercher à le comprendre. C'était une réaction assez rare pour le brun qui normalement cherchait toujours le détail positif avant de déclarer forfait. Insatiable optimiste personne n'était tellement venu à bout de lui. Même ses potes relations il les avait fait traîner en longueur et les avait laisser le ronger jusqu'à la moelle. Sans doute d'ailleurs que c'était parce qu'il sortait de sa cinquième rupture avecJonah qu'il était si amère avec Seth. Jonah et Seth n'avait pourtant strictement rien avoir l'un avec l'autre. Que ça soit d'un point de vu physique ou du caractère. Même leur célébrité n'était pas la même. Le jour et La nuit donc, et pourtant il était évident que la relation des uns entachait celle des autres. Camille n'avait même pas envie de faire des efforts avec Seth. Peut être que le faite qu'il soit le meilleur ami de Kennedy n'aidait pas non plus. Peut être qu'il avait un code bizarre de l'honneur et qu'il savait mieux que d'approcher les amis de sa sœur... Ou peut être qu'il savait qu'il avait toujours été un peu stupide et absurde avec ses crush d'adolescence. Il n'y avait qu'à voir comment il avait magnifiquement géré ses retrouvailles avec Alvin. Ils avaient basiquement sauté au lit en oubliant de se demander si l'autre était bien célibataire... Bon d'un côté, c'était pas réellement le truc qui risquait d'arriver avec Seth. Mais du coup justement, ce n'était pas la peine de se faire des rêves sur la comète. Camille trouvait Seth insupportable ? Tant mieux ça l'arrangeait bien au fond. C'était une barrière de plus à son imagination débordante. C'était une sécurité quand au faite qu'il ne marcherait pas sur les plates bandes -amicale- de sa sœur et qu'il ne se ferait pas taper les doigts. Donc clairement, Camille ne comprenait pas Seth et ne faisait aucun effort pour le faire. En même temps il aurait aimé que Seth soit un type parfaitement linéaire. Ainsi il aurait pu laisser la colère grimper graduellement et il serait parti en claquant la porte. Ça aurait été chouette. A l'occasion Camille appréciait toujours de faire sa drama queen.


Mais non, Seth n'était absolument pas linéaire et c'était pour ça que Camille se rendait bien compte qu'il ne le comprenait pas. Dans les premiers instant il l'avait jugé arrogant. Et il n'y avait à peu près aucun doute sur le faite qu'il l'était. Mais aussi arrogant qu'il puisse être il n'était pas imbus. Et il ne réagissait à aucune pique que Camille pouvait lancer pour le déstabiliser. En tout cas il n'y réagissait pas comme une personne imbus et insupportable aurait pu le faire. Ce qui aurait pu au fond être pratique pour Camille. Il aurait pu tourner les talons et partir sans se retourner. Il aurait taxé Kennedy de folie quand au choix de son meilleur ami et ça aurait été plié. Mais non, la il devait retenir ses lèvres de s'arquer sous un sourire facile. Camille avait définitivement pas d'humour. Ou alors il était terriblement trop bon public. Il n'avait pas envie de rire aux pointes vaseuses de Seth. "Everybody thinks I give enough compliment naturally... no need to ask me more" il souffla plus gentiment, comme s'il lui livrait un mode d'emploi basique pour le gérer. "Plus that make you a bit desperate... that's not hot". Enfin peut être que les filles aimaient bien ce petit numéro qui faisait légèrement fragile. Lui ce n'était pas réellement l'un de ses kick... Il n'était pas non plus trop du genre gros mec bien viril et macho mais il y avait sans aucun doute un entre deux.


Évidemment le point Kennedy finit par tomber sur la table. C'était un peu triste de se dire que Kennedy était la seule preuve du bon caractère de Seth, mais sans doute que Camille n'allait pas appuyer sur ce fait la. Déjà parce que Camille était, contrairement à tout ce qu'il venait de faire, gentil. Ensuite parce qu'il se retenait déjà de rire quand au potentiel qualité de Seth. Certes il l'avait mérité celle la. Il avait dit le mot cul un nombre incalculable de fois depuis le début de la conversation. Il méritait sûrement ce genre de retour de bâton. Sa stature se détendit doucement mais de manière significative. "Maybe us Hobbs have just very bad taste in men..." il lui fit un petit sourire. Il n'empêchait que les mauvais goût en matière d'homme n'était pas leur forte... Cela dit, au fond, il savait que Kennedy ne choisissait pas ses amis à la légère. "You surely do have redeeming quality" il finit par lui concéder sans lui dire qu'au fond il n'avait pas tellement envie de les connaitre.Il manquerait plus qu'il le trouve séduisant, drôle et sympa avec ca. Hell no.


Il fut un brin déstabilisé par la bière qui lui arriva quasiment dans les mains. Il était bien au courant qu'il avait été tout sauf agréable. En tout cas il avait clairement tout fait pour et voir Seth réagir à l'inverse de toute logique le perturbait grandement. Il en cligna des yeux un peu bêtement et réagit sûrement à peine lorsqu'il vont cogner sa bière contre la sienne. Il fronçait légèrement les sourcils cherchant vainement à comprendre Seth. Vainement parce que de toute évidence il ne suffisait pas de froncer les sourcils pour comprendre quelqu'un. Et parce qu'au fond il ne voulait toujours pas savoir. Mais voilà, il était bloqué avec une bière à la main avec Seth et se disait que Kennedy ferait mieux de ne pas rentrer maintenant "you're weird" il souffla pour justifier son visage. Et roula des yeux doucement, mauvais départ vraiment ? Qu'est ce qui lui faisait dire ça. "I am not really into arrogance..." il sourit plus franchement comme pour adoucir ses mots "but don't worry that doesn't take away your talent" il souffla sûrement plus déterminé à être un brin plus gentil "that just make you kinda annoying ... but I'm sure Kennedy is used to it... she can be a pain in the ass too sometimes" il sourit doucement avant de boire. Quoi il adorait sa sœur genre vraiment beaucoup mais parfois elle était chiante. Comme tout le monde.
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Seth A. Copeland
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Grease (Is the word) + Seth EmptyMar 18 Oct - 22:50

Il n’aurait même pas su dire à quel instant exactement toute cette histoire avait bien pu commencer - à quelle seconde précisément il avait été enfin capable de se dire qu’il ne serait jamais, ô grand jamais aimé de tous, et en avait tiré la conclusion saugrenue que la haine ou le mépris avaient eux aussi leurs attraits et leurs charmes. Probablement peu de temps avant de décréter qu’être détesté était aussi un jeu, et qu’il trouvait ce jeu hilarant. Ouais. Probablement. toujours était-il que, dans un recoin de son crâne, un débat perdurait toujours: est-ce qu’il avait raison de voir les choses de cette façon ou non? Est-ce que, au moins, la leçon que lui avait appris sa mère quand il était gamin s’appliquait tout aussi pertinemment à l’âge adulte? Smile and it will be alright, Seth, qu’elle disait: you will be fine, you have a gorgeous smile, so you will be fine. Dans le doute, il l’appliquait religieusement. Peut-être qu’il y avait des déséquilibres profonds à ajuster dans sa façon de penser. Peut-être. Ouais. Sourire, sourire et puis sourire encore. C’en était presque légèrement ridicule par moments. Au moins il avait l’expérience pour lui - par chance il était convainquant, bon dans le petit jeu un tantinet pervers de se convaincre lui-même et de le faire avec brio. Seth Copeland était brillant. A sa propre triste, très triste façon.
« Oh, I’m still hot. Don’t you worry about that. », qu’il souffla avec son meilleur rictus. La veste, alors toujours sur ses épaules, lui donnait l’impression grandiose d’être le maître du monde - une sorte de monarque en tout point absolu.
De tous les doutes passés, Seth avait réussi à faire de sublimes certitudes. Il avait l’allure canaille de ceux à qui tout sourit - tout du moins en apparences. Oh, c’était bien cela son plus grand domaine: les apparences. Au plus insolentes, au mieux c’était. Un rire triomphant vint traîner au bord de ses lèvres quand Camille admit enfin, même à demi, l’existence de quelques possibles qualités - afin de plus ou moins réajuster la liste interminable de ses défauts et traits douteux. Quelque part, il n’en doutais pas. Certes, il était par moments étrangement lucides sur ses pires aspects, capable de les réaliser en plein et avec une certaine horreur, mais il s’était toujours considéré comme quelqu’un de bien. Envers et contre tout. Envers et contre tous, un petit peu, aussi. Il avait juste ses paradoxes, par-ci, par-là - peut-être juste un tantinet plus nombreux que chez le commun des mortels. Un nouveau rire éclatant à la sentence, mi-incrédule, mi-dubitative, de Camille. Il descendit une longue gorgée de bière « You’re weird », qu’avait dit l’autre homme. Oui. Peut-être. Un petit peu. Eventuellement. Il préférait définitivement le terme « paradoxal ». Tranquille, il se laissa à nouveau tomber dans son fauteuil. A peine avait-il indiqué les places disponibles à Camille d’un vague signe de la tête - à nouveau, il était trop occupé à siroter tendrement son alcool. « Yeah, she can be » qu’il siffla cependant en ricanant, à propos de Kennedy. « This might be why we get along that well, actually », et un sourire angélique. Et puis un haussement d’épaules. Et puis une tête doucement penchée sur le côté, dans une espèce de parodie de supplique vulnérable. « I don’t really care anyway - I told you, I’m not here to try and redeem myself. I’m fine, I’m really fine, I swear » - une façon comme une autre de clore un sujet. Oh, ce n’était pas qu’il n’aimait pas parler de lui-même - bien au contraire, d’ailleurs - juste que la chose avait fait son temps et son petit bout de chemin. Ou bien qu’il ne comptait pas laisser le temps à Camille de retirer les quelques concessions qu’il avait bien pu lui faire, par-ci par-là. Plutôt ça, à vrai dire. « I said « nice chat with my best friend’s brother » », qu’il dit, roula des yeux, descendit une nouvelle très longue gorgée de bière: « It can’t be all about me… can it? » S’il souriait toujours? Oh que oui, bien sûr.
Et ce même quand il se pencha en avant pour appuyer ses coudes sur ses genoux, les yeux rivés sur Camille: « How old are you now? » Les questions innocentes - elles roulaient presque étrangement sur sa langue, trop chargées de banalité. « What do you do? » Définitivement étrange, oui - mais il n’aurait pu nier une infime part de curiosité sincère. « Kennedy said something about you leaving for France, I think - am I right? » Il n’en avait aucune idée à vrai dire: son taux d’attention était généralement si bas dans tout ce qui tenait du small talk que viser dans le mile en aurait presque tenu du miracle. Au point où, à terme, cette scène aurait presque pu tenir de lui cherchant à se prouver quelque chose. Hum. Oui. Il y avait définitivement un petit peu de cela. De cela et de la nostalgie, aussi. Un rire - un peu moins narquois, un peu plus doux et mélancolique. « Yeah », qu’il souffla « It’s been so long ». Tout à coup, c’était presque se souvenir d’une époque plus lointaine et (un peu) plus douce que les infinis doutes d’aujourd’hui.
[b]Smile and it will be alright, Seth[/i] que disait sa mère quand il était à peine en âge de la comprendre: You’l be fine, you have a gorgeous smile so you will be fine. Sûrement qu’elle ne se doutait pas, à cette lointaine époque, de l’impact que pourrait bien avoir ce genre de conseils ridicules sur le fil tout entier de son existence. Sûrement, aussi, qu’elle s’en mordait les doigts aujourd’hui. Lui? Lui il était là, avec toujours cette allure impeccable - comme s’il ne ressentait pas cette coulée glacée qui venait ramper à l’arrière de sa nuue. Un rictus, une nouvelle longue, très longue, trop longue peut-être gorgée de bière. Il n’avait aucune raison de douter. Ce genre de situations était un jeu délicieux. Il était remonté sur scène, et le monde lui appartenait toujours. Tout allait bien.
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Camille L. Hobbs
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Grease (Is the word) + Seth EmptyMer 19 Oct - 14:56

Camille était perturbé par Seth. Il était normalement bon juge de caractère, mais il devait avouer qu'il ne comprenait rien à ce Danny Zuko là. Il avait pourtant quelque chose qui tenait beaucoup de son personnage -mais peut être que c'était simplement parce qu'il venait de le jouer pendant plus de deux heures. Mais il avait la même dégaine nonchalante, arrogante, je m'en foutiste extrêmement agaçante. Pour un peu Camille aurait voulu être méchant juste pour le voir réagir. Mais d'une part ce n'était pas vraiment son genre, Camille n'était pas méchant gratuitement, ce n'était simplement pas son genre. Mais en plus il était quasiment sur que ça ne fonctionnerait pas. Il n'y avait qu'à regarder la manière dont Seth lui souriait toujours stupidement alors qu'il n'avait pas exactement été des plus agréable... Seth était ce genre de personne horripilante que l'on voulait gifler, où embrasser. On ne savait jamais bien et c'était ce qui le rendait particulièrement agaçant. Et puis il avait cette assurance bancale qui était soûlante. Il en faisait trop, beaucoup trop et pour un acteur il ne jouait pas si bien que ça, pensa Camille depuis son coin de pièce. Oh il remplissait tout de même très bien son rôle... Mais il y avait une légère dissonance qui donnait envie à Camille de soupirer et de lui demander d'arrêter de jouer avec ses jeux stupides. Il n'a n'avait aucune ambition de rencontrer la façade en carton de Seth Copeland. Il n'en avait pas non plus de rencontrer le vrai... certes. Mais ça c'était plus parce qu'il tenait à son intégrité auprès de sa sœur. Il ne cacha pas son soupire et son roulement d'yeux à sa remarque. Il pouvait penser ce qu'il voulait, Camille ne trouvait rien de moins sexy que l'arrogance ou La demande trop évidente d'attention. Il y avait une ligne très net entre être sur de soit, s'accepter tel que l'on est et s'aimer ainsi et se croire le plus beau, le mieux et être une attention whore. Voyez, voyez, Camille d'un côté, Seth de l'autre, deux jeunes gens assuré et pas du tout similaire.


Il fronça les sourcils à l'idée que Kennedy et Seth puisse s'entendre justement parce qu'ils étaient tous les deux chiants... hum... C'était peut être une réflexion intéressante. Mais du point de vue de Camille, c'était vaguement insultant pour sa sœur. Et oui, parfois sa sœur était un peu chiante. Mais il l'adorait et il n'avait aucunement envie de l'insulter. Il lui fit un grand sourire, buvant tranquillement sa bière avant de souffler "I prefer to think that she have a tendency to love desperate case." Nouveau sourire brillant. En même temps, la non plus, il n'avait sûrement pas tord, Kennedy aimait les chiots perdus et quelque part, Camille était sur que Seth était exactement ça : un chiot perdu. "Plus... you're like family to her now... she loves her family no matter what" il souffla doucement, plus gentiment. Il s'était suffisamment rendu compte d'avoir été peu agréable pour vouloir rectifier le tire et être juste avant d'être méchant. "And don't worry... you're not redeeming yourself. I know I don't have to like you because your my sister's best friend" il sourit gentiment. Parce qu'on était d'accord ce n'était pas parce que Kennedy voyait Seth comme une sorte de frère que Camille était aussi son frère par extension.


Du coup, tout de même il ne comprenait pas bien où est ce que Seth voulait en venir. Il en avait visiblement rien à foutre d'être apprécié ou non par Camille, mais il tenait en revanche à boire une bière avec lui et à discuter de manière sympathique... ce mec était un mystère. L'un de ceux que Camille ne percerait de toute évidence pas. Cela ne le mettait pas particulièrement à l'aise. Parce qu'aussi sociable puisse-y-il être, il aimait savoir comment agir. Et il tanguait constamment entre l'envie d'être acerbe et sec et celle de répondre mollement mais gentiment jusqu'à ce que sa bière soit finie. D'ailleurs tiens, finir sa bière était sûrement une manière sur de mettre fin à ce tête à tête un peu particulier. Seulement Camille n'avait pas particulièrement une descente rapide. Surtout pour la bière qu'il pouvait faire durer des heures. Il calquait alors son rythme sur celui de Seth. D'une part pour ne pas avoir l'air malpolie, ensuite parce qu'il était plutôt persuadé que Seth buvait assez vite. Il fut vaguement décontenancé par les questions simpliste, ennuyante que Seth lui posa. Il voulait vraiment le savoir ? Ou il faisait ça uniquement pour avoir l'air poli ? Il bu une nouvelle gorgée avant de soupirer doucement " twenty five this year" il souffla comme si son âge avait réellement une importance. Cela faisait longtemps que pour lui ce n'était plus qu'un chiffre que l'on déduisait de sa date de naissance. Il ne disait plus son âge depuis qu'on ne lui demandait plus dans les bars. "I work in the drama bookstore on Time Square" il souffla à la deuxième question. Il restait simple dans ses réponses. Il ne savait pas quel était l'idée de "Nice chat" de Seth, mais lui n'avait pas très envie de raconter sa vie. Quand à la dernière question, qui n'en était pas réellement une... après tout que voulait-il savoir à ce sujet ? S'il était bien allé en France ? Oui. Voilà. Autre chose ? Mais non, il n'avait pas très envie d'être acerbe. Parce que ce n'était sûrement pas ce qu'entendait Seth lorsqu'il disait "nice chat". "I spent six years in Paris, yes" il souffla en essayant vainement d'être chaleureux. Ce n'était pas tant qu'il détestait Seth. Il fallait tout de même y aller pour que Camille déteste quelqu'un... Mais c'était que Seth ne le mettait vraiment pas à l'aise. Il avait beau être aller s'assoir dans un des fauteuils que Seth lui avait montré , il gardait son dos droit et tout son corps en alerte. "Is your curiosity satisfied ?" Il souffla avec un léger rire avant de boire sa bière. "Is this your definition of a nice chat with me ?" Il souffla taquin "I'm sorry I'm not used to this kind of nice chat... I'm not really in my element... you seem in yours..." il rit. Bizarre, c'était triste au fond si Seth était si naturel pour partager des vers avec des gens qui ne l'appréciait que très moyennement.
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Seth A. Copeland
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Grease (Is the word) + Seth EmptyMer 19 Oct - 23:07

Peut-être que, au fond, tout était question de sentiments de solitude. Ou peut-être pas. Peut-être qu’il n’avait juste aucune envie de songer à tout cela - juste envie de profiter de sa jubilation profonde mais paradoxale, de jouer un petit jeu qui avait au moins le mérite de le rendre heureux le plus clair du temps. Et puis après? Après, il irait picoler jusqu’au bout de la nuit avec le reste du casting pour fêter l’ouverture. Il n’avait pas grand chose de plus à demander de l’existence. Hell, sûrement qu’il ne penserait même plus à Camille Hobbs une fois sorti et une fois en possession d’un décent verre d’alcool.
Il aurait aimé, au moins, que cessent toutes les considérations personnelles - toutes ces petites choses négatives que Camille insinuait l’air de rien sur lui, et qui ricochaient par instants dans son crâne jusqu’à le faire, effectivement, se questionner sur son attitude. C’était ridicule, mais il avait une sainte horreur des remises en question - ouais, définitivement pitoyable. A ce stade, il lui fallait une grande part de son énergie pour continuer de rire innocemment, garder son masque soigneusement composé de parfaite assurance, voire de parfaite arrogance. « I’m no desperate case. » Ou peut-être bien que si? S’il y avait une certitude dans cette histoire, c’était bien que l’autre homme n’était pas en droit de le juger. Il le connaissait depuis combien de temps? Dix minutes, à tout casser? Les instants auxquels leurs routes avaient bien pu se croiser quand ils étaient tous les deux des gamins ne comptaient pas, bien entendu. Même Seth n’était pas si prompt au jugement. Okay. Peut-être qu’il n’était pas toujours si prompt au jugement. Mais il n’aimait pas, en tous cas, cette perspective que l’autre dessinait - celle de Kennedy comme une sainte, prête à tout accepter de lui parce qu’elle avait pris l’habitude de l’avoir dans les parages, juste cela, une habitude. Il haïssait comment cela pouvait bien venir titiller son ego, lui mettre quelques nerfs à vif. Oui. Il avait quelques qualités. Merci bien. La première était le sourire qu’il gardait encore quand il souffla: « Yeah. Indeed. You don’t have to like me, it’s fine. »
Et peut-être que tout cela n’était pas une si bonne idée après tout. Peut-être que toutes ses impulsivités, toutes ses pensées et toutes ses impulsions n’étaient pas systématiquement de grandioses réussites - et qu’il avait encore fait une misérable connerie à l’instant auquel il avait plus ou moins imposé à Camille de boire un verre avec lui. Et encore une autre connerie quand il avait commencé à poser des questions stupides et inutiles. Et encore. Et encore. Et encore. Il pouvait sentir, juste au fond de son ventre, quelque chose comme le tout début d’une nervosité. Tout à coup, ce fut comme s’il était aussi en colère. Comme s’il en voulait à Camille d’avoir ruiné ainsi ce moment de tranquille joie, de douceur et de certitudes après être enfin retourné sur scène - le moment où il était enfin à nouveau le roi du monde. Il y eut une infime crispation au coin de son sourire, à peine perceptible - sûrement que l’autre homme ne s’en rendrait même pas compte, trop peu habitué à ses attitudes et aux variations de son visage et de ses expressions. Un rire, lui aussi à peine plus sec. « I was trying to be friendly. Okay, not to be a friend or friend-like, just friendly. » Et une nouvelle gorgée de bière, peut-être même encore un petit peu plus longue que les précédents. Il haussa brièvement des épaules, ajouta: « And polite. Okay, maybe to be mostly polite. Cause I’m not that rude. » Une moue. La chose était à débattre - certains en auraient eu, des choses à redire sur ce sujet. Beaucoup de choses, même. A nouveau, un léger rire « You seemed friendlier when you were a kid. » Bien plus. Sûrement parce que, à l’époque, il était un public tout à fait acquis à sa cause. Il aimait bien les fans. Les fans étaient partiaux. Ils l’aimaient sans prendre la peine de le connaître - c’était toujours largement préférable à ceux qui le haïssaient sans prendre la peine de le connaître, right?
Okay, peut-être qu’il avait sa part de responsabilités dans cette histoire.
Une toute petite, petite, petite part de responsabilités dans cette histoire. Il ne comptait pas l’admettre, de toutes façons. Il avait sa petite fierté.
« Now I’m just curious about what you’re going to say about me to Kennedy » qu’il souffla avec un nouveau rire. Celui-ci était tout à fait sincère - probablement parce qu’il imaginait très sincèrement le pire. « That ought to be funny. Both funny and terrible. Cause you’re going to tell her something about me, after all, right? » A ce stade, il ne s’en priverait probablement pas. Enfin, lui ne s’en serait pas privé en tous cas. Boy, à ce stade il était à peu près certain que Kennedy allait lui tomber dessus sans préambule pour lui demander what the fuck he was doing quand il avait à nouveau croisé la route de Camille. Meh. Au moins, il pourrait lui répondre qu’il n’avait jamais été très très bon pour agir sous la pression dans des situations sociales. Même si c’était totalement faux. C’était à peine un grand jeu de « ça passe ou ça casse », avec curieusement plus de chances pour que ça passe que ça casse. « Tell me, please » Il s’était redressé à nouveau, avec un air sincèrement curieux. Après tout, au pire, ça serait instructif: et toute sa posture tenait du gamin prêt à écouter une leçon qui le passionnerait. Curieusement, recevoir les critiques de front lui semblait de loin préférable aux petites insinuations auxquelles il avait eu droit jusque là. Peut-être parce parce qu’il était bien plus facile de s’en défendre. Meh. Dans tous les cas, il aurait droit à son verre dans quelques dizaines de minutes, et sa sortie tranquille, loin de toutes ces considérations, loin de toutes ces ébauches d’angoisse. Tout irait merveilleusement bien.
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Camille L. Hobbs
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Grease (Is the word) + Seth EmptyJeu 20 Oct - 12:07

Il arrivait à Camille de ne pas être agréable, d'être un petit con qui utilise son habilité à comprendre les autres pour les taquiner oui qui... Ouai, juste, il arrivait à Camille d'être un petit con. Il avait développé cette capacité normalement inexistante chez lui, petit à petit, au fur à mesure du collège et surtout en France. Les Français était sans doute les meilleurs pour ses petites remarques désobligeante et sanglante. Camille avait été à bonne école. Cependant, en temps normal, Camille n'était guère un petit con. Il s'efforçait de ne jamais jugé et se trouvait à apprécier très sincèrement toute sorte de personnes. Seth l'avait surpris. Il avait été déséquilibré par son arrogance et en temps normal il serait retombé sur ses pâtes. Et si Camille ne l'avait pas fait et qu'il ne faisait aucun effort avec le chanteur c'était malheureusement pour Seth parce qu'il était le meilleur ami de Kennedy. Selon toute logique il aurait pu se passer l'extrême inverse. Mais non. Kennedy avait vu son petit frère avoir ce crush ridicule sur son meilleur ami quand il était à peine un adolescent. Alors Seth n'était pas devenu un tabou entre les deux, mais elle refusait clairement d'en parler trop souvent. Elle laissait ses amitiés très ouverte du moment que les histoires de cœur de Camille n'interférait pas. Alors honnêtement, ce n'était pas plus mal si Camille n'appréciait plus Seth. Certes c'était une mauvaise excuse pour ne pas être son habituel Camille, sympathique et très amical. Personne n'était parfait. Pas même Camille, et il lui arrivait même plus régulièrement qu'on ne le pensait d'être un parfait imbéciles.


Il se demanda s'il avait pas été un peu loin, ou un peu con, en disant que Seth était un cas désespéré. En l'entendant répéter la phrase à la négative il se demanda s'il ne l'avait pas vexé finalement. Il fit une petite grimace qui témoignait surtout de son dilemme intérieur. Est-ce qu'il disait la vérité, à savoir que non, Seth n'était pas un cas désespéré, c'était même probablement un gars très chouette une fois qu'on le connaissait. Camille savait que Kennedy ne serait pas amie avec un mec complètement insupportable. Ou alors, il laissait filer et tant pis. Tant pis s'il avait vexé Seth. Au pire il se prendrait lui aussi un savon de la part de Kennedy pour avoir froissé son meilleur ami. Ça ne serait pas les premières remontrances de la part de sa sœur et sûrement pas les dernières. À quoi cela servait de s'excuser ? Il voyait bien comment était Seth. Il était prêt à mette sa main à coupé que si Camille laissait entendre qu'il avait vu un brin de sensibilité chez lui Seth redoublerait d'effort pour être ce joker au sourire charmant mais un brin terrifiant tout de même. Alors il valait surement mieux laisser filer. Ils étaient de toute façon vraiment pas amené à être ami. Seth avait surement assez d'ami comme ça. Et Camille en avait bien assez aussi. Il lui fit un sourire tout de même plus sympathique tout en buvant sa bière. C'était surement inutile. A fur et à mesure de leur conversation leur sourire avait du paraître plus hypocrite qu'autre chose. Camille détestait l'hypocrisie. C'était sans doute pour ça qu'il avait un peu du mal à se situer dans cette conversation polie mais surement pas amicale.


D'ailleurs il eut presque envie de rire lorsque Seth fit tout son petit intermède sur ses intentions quasiment amicale. Il finit par rire franchement lorsque Seth évoqua un Camille plus friendly lorsqu'il était jeune. Alors comme ça, Seth de souvenait de Camille plus jeune ? Sans doute que le Camille, douze ans et éperdument amoureux avec l'idée qu'il se faisait de Seth aurait été ravis d'avoir cette information. Aujourd'hui meh... il avait désormais la même impression que Seth, celle d'être jugé, et il devait avouer que ce n'était pas vraiment agréable. Surtout lorsqu'il savait qu'il était jugé sur un comportement qui était relativement déplorable. "I had a udge crush on you when I was a kid..." il roula des yeux avec un petit sourire. La ou beaucoup de gens aurait caché ce genre de détails honteux, Camille les affichait au grand jour. Il fallait dire qu'il n'avait jamais été bien discret avec ses infatuation et il aurait été plus ridicule d'essayer de les cacher. "No wonder I was friendlier" il rit doucement. Souvent, trop souvent, Camille était le genre d'amical qui flirt, surtout avec les hommes de toute évidence. Enfin peut être qu'il flirtait sans le faire exprès. Mais il avait tellement l'habitude de dire des compliment que ça revenait au même. " And sorry... it's just... very weird the way you're friendly-polite..." quoi... c'était vrai. Ce n'était ni vraiment naturel, ni vraiment agréable. "You haven't been nice... I haven't either... and now what ? We're drinking beer and pretending to care ?" Il rit doucement "I am not really into pretending..." il souffle doucement. Il ne voulait pas être méchant. D'ailleurs il avait été considérablement plus doux que depuis le début de la conversation. Mais il était plutôt honnête et il ne savait pas jouer au jeu que Seth essayait d'instaurer.


Il roula des yeux lorsqu'il entendit Seth rementionner Kennedy... heureusement qu'il avait dit ne pas vouloir se racheter. Parce que s'il se fichait de ce que Camille pouvait penser de lui, il se fichait clairement pas de ce qu'il pouvait raconter à sa sœur. Il ricana doucement et fit un sourire mutin à Seth avant de siffler "are you scared of Kennedy ?" Il ricana à nouveau tant l'idée lui paru absurde. Okay, La brunette pouvait faire son dragon parfois, mais tout de même. "And don't worry, I won't say much... I'm not a kid who is going to cry into his big sister skirt." Au cas ou Seth n'avait pas compris ça. "She'll be pretty satisfied with the fact that I don't have a crush on you anymore to notice that I said anything else anyway" il rit. Oui, Kennedy détestait l'idée à ce point. "So you can sleep like an angel... she isn't going to kill you" il sourit et bu une grande gorgée de bière. La dynamique entre Seth et Kennedy devait être amusante tout de même.
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Seth A. Copeland
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Grease (Is the word) + Seth EmptyJeu 20 Oct - 23:44

Il n'avait pas eu besoin de grand évènement, il n’avait pas eu de grandes révélations - juste, à une seconde ou à une autre, il avait perdu un petit quelque chose de sa patience et un petit quelque chose du plaisir tranquille qu’il tirait des interactions sociales, même négatives. Ouais. Quelque chose avait lentement mais sûrement basculé, et peut-être que c’était juste qu’il avait brutalement gagné en lucidité mais il n’y avait plus la moindre trace de fun là-dedans, plus grand chose de plaisant, plus grand chose d’agréable. Il avait pensé, un petit peu plus tôt, à un numéro d’équilibriste. Ce n’était pas qu’il était brutalement tombé. Juste qu’il avait commencé à avoir le vertige.
Peut-être que tout était une question de paradoxe. Peut-être que ce qui posait problème, dans cette histoire, c’était de réaliser que quelqu’un qui l’avait vénéré à genoux (oui, n’ayons pas peur des mots - surtout quand ils faisaient du bien à son ego) avait brutalement changé d’avis à son propos, en partie parce qu’il l’avait réellement rencontré pour la première fois depuis des années et des années. Peut-être que c’était le simple fait de voir que toutes les petites manies qui lui valaient souvent son charme ne fonctionnaient… tout simplement pas? Il avait une sainte horreur de l’échec, il avait toujours eu une sainte horreur de l’échec, et le timing de celui-ci ne lui convenait en rien. Amèrement, il se rappelait que quelques dizaines de minutes plus tôt tout allait merveilleusement bien - et ce gamin avait débarqué de nulle part pour ruiner son petit plaisir, concrètement refuser ses avances. Oui. C’était une forme toute particulière d’avances. Et oui. Par instants, il voyait réellement les choses de façon si directe et si partiale - il n’avait jamais été un grand champion de la neutralité, après tout.
Il gardait la face, pourtant. Toujours un léger sourire après une longue gorgée de bière, un visage soigneusement composé et détendu quand il souffla « A crush… », un léger rire, puis ajouta « It’s okay. We don’t have to pretend. I was trying to have a nice, casual talk, the kind you’re supposed to have with your best friend’s brother and all. We aren’t pretending that we like each others. » Probablement parce que la chose aurait échoué, des deux côtés, complètement, il fallait se rendre aux évidences. « We are… yeah, just doing what civilized human beings do… » Il fronça des sourcils au dessus de son verre, eut pendant quelques secondes l’allure qui aurait pu convenir à une réflexion tout à fait intense et tout à fait sérieuse « …I guess that’s what they do? ». Parce que oui, il n’était pas tout à fait certain non plus de pouvoir rentrer dans la case « civilized human beings ». Ce n’était même pas une question d’infériorité ou de supériorité. Juste le fait, clair et net, qu’il dépassait un peu les limites, parfois, et avait une certaine tendance à ne jamais réellement faire ce qu’il aurait du faire… même quand c’était manifestement tout dans son intérêt. Meh. Pas de quoi appeler la police, après tout.
Dans toute cette histoire, il trouvait au moins un relatif réconfort dans le fait qu’il était loin d’être la seule personne en faute. Certes, il s’y était probablement pris avec les pieds quand Camille lui avait adressé la parole - en partie parce qu’il s’y prenait à peu près toujours avec les pieds dans ce genre de situations - mais il n’était pas le seul en tort. Il n’avait pas jugé immédiatement, des choses comme ça. Oh, il le faisait souvent. Mais dans ce cas précis… et bien, il n’en avait même pas eu le temps à vrai dire, comme immédiatement coiffé au poteau par l’autre homme. Et toc. Un blâme qu’il ne prendrait pas. C’était fou, tout de même. Il avait toujours imaginé le petit frère de Kennedy comme… plus doux? La faute était probablement à mettre sur le dos de la façon dont elle parlait toujours de lui - l’air de dire qu’il était une sorte de toute petite chose innocente. Le fait était, il pouvait tout à fait se débrouiller tout seul et se défendre becs et ongles même en l’absence manifeste de vraies agressions.
Okay.
Seth en rajoutait peut-être un tout petit peu.
Chut.
Une nouvelle gorgée - et tout à coup il réalisa, non sans horreur, que la bouteille était déjà vide, alors il la reposa sur une table voisine avec un petit grognement. Le petit grognement en question vint se perdre dans un léger rire, cependant, comme il soufflait « Good, then. » une moue « Not that I’m that scared. She might be scary, but I’m a match for her, don’t worry. » Oui, bien sûr qu’il se sentait obligé de rajouter des petites remarques du genre. Kennedy n’avait pas tout à fait tort quand elle disait de lui qu’il était plus ou moins un adolescent. Parce qu’il était, concrètement, un adolescent - sans le « plus ou moins ». Peut-être que toute la situation le trahissait un peu, certes. Il n’aurait pas invité Camille à boire un verre s’il n’avait pas plus ou moins cherché à se rattraper, ou à sauver les apparences, ou une connerie du genre - même s’il s’était soigneusement caché toutes ces choses en en appelant au plaisir qu’il prenait un petit peu plus tôt. Une forme tout à fait spécifique de déni. « Tell her that, then. » qu’il souffla avec un léger sourire. Ouaip. La partie qui rassurerait Kennedy lui suffisait. « I guess I can let you go. You still need me to tell you where she might be? » Et il haussa légèrement des épaules. Ouais. Il en avait fait assez. Il en avait fait mal, mais assez. Et peut-être qu’au fond il avait hâte de passer à autre chose, peut-être qu’au fond il voulait juste picoler dans son coin, peut-être qu’au fond il en avait assez que Camille multiplie les remarques, peut-être qu’il commençait un petit peu à craindre pour les soigneuses barrières mentales qu’il s’était installé avec le temps. Au plus vite cette conversation terminée, au plus vite il passerait à autre chose - et tant pis si, à ce stade, il avait surtout eu l’air d’un lunatique avec une grande tendance à l’impulsivité.
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Camille L. Hobbs
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Grease (Is the word) + Seth EmptyVen 21 Oct - 11:13

Les crush de Camille était un secret pour personne. Que cela soit celui qu'il a eu pour Seth, à l'aube de son adolescence ou ceux qu'il a eu pour tous les autres. Camille était le genre de personne qui s'entichait vite et cela de tout côté. Il était aussi parfaitement transparent à propos de ses infatuations ne pouvant guère s'empêcher d'agir en fonction d'elles. Ça aurait pu être gênant. Ça aurait surement du l'être. On a tous déjà vu quelqu'un de pas à la hauteur flirter avec quelqu'un qui allait nécessairement dire non. Ce n'était pas beau à voir, c'était même toujours un peu triste. Et sans doute qu'à voir Camille et ses crush parfois ça l'était legerement. Mais c'était souvent d'avantage charmant et adorable que vraiment embarrassant. Parce que Camille n'était pas le genre suicidaire qui allait déclarer sa flamme à tout va, prenant ainsi le risque de se prendre plusieurs râteau dans la journée. Non, Camille flirtait en gentillesse, en petite attention et note d'humour, en compliment et sourire. Il ne demandait jamais rien, mais donnait sans compter. C'était donc toujours évident, mais il se mettait jamais assez en avant pour recevoir un stop net. Rare était ceux qui n'aimait pas les petites attentions. Et puis les crush de Camille allait à mille à l'heure. Il en avait plusieurs à la fois. C'était donc mignon et sans trop d'importance. Il rit en l'entendant répéter et souffle doucement "I know you knew... I'm not exactly discret and Kennedy loved to mess with me on that subject..." il roula des yeux. Oui, ce n'était vraiment pas un sujet qui posait problème à Camille. Il pouvait faire la liste de ses crush, ou plutôt il ne pouvait pas, il u en avait définitivement trop. Et puis au fond c'était sans doute un peu flatteur pour Seth non ? Peut être, ou peut être pas.


Il eut l'air pensif en l'entendant parler d'être civilisé. Avait-il vraiment manqué de civilité. Okay, ni l'un ni l'autre n'avait tellement été agréable, mais de la à avoir manqué de civilité... Ils avaient juste été froid et peu aimable. Peut être qu'il fallait être plus sympa avec le meilleur ami de sa sœur. Mais c'était compliqué ce genre de règle sociale. On devait être amical mais pas trop avec le meilleur ami de sa sœur... Camille n'était pas exactement le genre de garçon qui sait se mettre ce genre de limite. Ses amitiés masculines fluctuaient rapidement sans qu'il ait besoin d'y réfléchir. Alors bon, peut être que c'était mieux comme ça. Il rit nerveusement et se frotta les cheveux "sorry if I wasn't civilized..." il souffle doucement en finissant sa bière "I'm usually over friendly... I don't think I know what you mean by normal civilized" il rit doucement "but you don't have to be nice to me because I'm Kennedy's Brother..." en réalité si... et c'était surement ce qui l'avait surpris au début de leur rencontre. Okay Seth ne l'avait pas reconnu, du tout, mais quand même. "As long as you're nice to her you know I'm fine" il souffle et sourit "and I know you are, nice to her, or you would have have a ... broken nose or some pin all over your costume." Il rit doucement, oui Kennedy n'était pas une fille qu'on voulait vraiment embêter.


Tout comme sa bière, La conversation touchait à sa fin. Et quelque part c'était plutôt normal. Camille était assez étonné que cela ait pu tenir aussi longtemps. À peine avait il passe un pied dans la salle il avait eu envie de filer dans l'autre sens. A tord ou à raison, ce n'était pas le problème. Et pourtant il avait eu le temps de boire une bière. Il n'aimait même pas tant que ça la bière. Enfin il avait rien contre, mais... meh. S'il en avait dans don frigo c'était pour ses amis, clairement. Enfin bref, il était resté boire une bière avec un homme qu'il n'appréciait pas vraiment. C'était absurde quand on y pensait, mais Camille ne savait jamais dire non. "Well... yes please." Il souffla en riant lorsqu'il lui demanda s'il voulait toujours savoir où trouver Kennedy. "That was really not an excuse to talk to you." Il ricana en rappelant la première phrase - ou presque -que Seth lui avait asséné. "I am a big boy, don't worry the day I want to see you to tell you how much I love you I'll do so without stupid excuses" il ricana en posant la bière sur une table à sa droite. Bon que non soit claire, ce genre de scénario n'arriverait sûrement pas de si tôt. Mais il tenait à être clair. C'est-on jamais qu'il ait un complet changement de cœur. Il sourit doucement, essayant subitement d'être plus civil peut être. C'était absurde, c'était fini de toute façon. Il allait partir, retrouver Kennedy et il oublierait surement rapidement d'avoir rencontré Seth. Ou peut être pas, mais en tout cas il n'y penserait plus trop. Jouant avec la bouteille de bière sur la table il l'a leva doucement pour souffler "hum thanks for the beer" il souffla et avec un petit rire ajouta "very civil of you" il lui fit un sourire taquin, mais surement le plus sincère qu'il lui avait offert jusque là. "And I promise it won't take long with Kennedy, she'll join you soon enough to the after party" il souffla toujours gentiment. Techniquement il se doutait que Seth n'avait pas réellement besoin de Kennedy pour s'amuser. Oh il n'avait même surement pas besoin d'elle. Mais bon, de tout le casting de Grease c'était surement Kennedy qui finirait pas s'occuper de Seth s'il dérapait. Et non pas que Camille pouvait penser que Seth était du genre à déraper... Enfin en tout cas c'était ce que la presse disait souvent. Enfin bref... Ouai... Voilà.... Donc, il venait de rencontrer - pour de vrai - à un âge adulte, Seth Copeland. Et ouai. Bref.
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Seth A. Copeland
Seth A. Copeland
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‣ Emploi : Danny Zuko dans Grease, ex-star de films Disney, roi des irresponsables
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Grease (Is the word) + Seth EmptyVen 21 Oct - 20:24

A ce stade, tout ce que Seth voulait, c’était que tout cela soit fini. C’était ridicule comme pensée, quelque part - après tout il n’y avait rien de dramatique dans cette histoire, rien de réellement violent. Juste une impression d’inconfort profonde et tenace. Un petit quelque chose comme un intense malaise, qui remontait en vagues glacées et ponctuelles à l’arrière de sa nuque, et qu’il luttait pour contenir, pour garder aussi loin que possible de son sourire et de son impeccable apparence. Ouais, il voulait juste que tout cela soit fini, pour se sentir un petit peu mieux et beaucoup plus innocent. Il voulait juste… quelques moments pour lui, et puis une longue nuit à descendre des litres d’alcool et à faire la fête sans même songer une seule seconde au reste du monde et à toute cette entrevue. Voilà une nouvelle preuve de maturité à ajouter à la liste: cette farouche tendance à fuir ses problèmes, puis à soigneusement les noyer dans l’alcool ou dans d’autres substances. Gé-ni-al.
Mais l’important à ses yeux pourtant, dans toute cette histoire, c’était toujours de garder les choses invisibles. Composer son apparence. Maîtriser les expressions de son visage. Il n’était pas dupe non plus - il se savait très bon chanteur, il savait aussi qu’il n’était pas un si bon acteur que cela. La manoeuvre demandait toute sa concentration, et pourtant il y avait ces indices infimes, presque impossibles à déceler pour quiconque ne le connaissant pas à la perfection - des réponses qui parfois traînaient d’une ou deux secondes de trop sur sa langue avant d’être formulées, des raideurs au coin de ses lèvres comme il s’efforçait de conserver son masque. S’il se fustigeait pour cela? Oui. A coup sur, oui. Alors il redoublait d’efforts, farouche. Il y avait une pointe d’épuisement à l’horizon, au beau milieu de toutes les autres émotions - minuscule mais bien tenace.
Et encore et toujours le besoin urgent d’un verre.
« Yeah » un léger rire: « I knew ». Bizarrement, le fait que Camille aie eu un crush sur lui, à une lointaine époque, était autant mortifiant qu’une forme de réconfort. Avoir été apprécié avant d’être manifestement méprisé - la déchéance avait été piteuse, certes, mais c’était au moins une longue histoire de non-indifference… n’est-ce-pas? Au moins, il n’était pas invisible. « It was… yeah. Pretty easy to spot. » Non, il n’avait pas eu besoin de Kennedy pour mettre la main sur cette information - il n’était pas si dupe. Ses yeux s’étaient détournés de Camille, fixaient pensivement le vide. Il souriait toujours, bien entendu. Légèrement.
Peut-être un petit peu moins quand il marmonna un « I know I don’t have to be nice to you… », s’arrêta net, au beau milieu de sa pensée, roula des yeux et souffla « I was just trying to… ugh. Nevermind. » Il se sentait… ouais. Regardé comme un gamin. De haut. Regardé d’une façon qui tenait presque de la condescendance - il avait toujours eu une sainte horreur de la condescendance, bien entendu. « And of course, I am nice to Kennedy » Il avait roulé des yeux une nouvelle fois, mais cette fois-ci au moins il avait un tout nouveau sourire aux lèvres. Tranquille, rieur même, complètement sincère pour une fois. Oui, la description que Camille venait de faire de sa soeur ainée avait sa touche de vérité. « She wouldn’t even bother with me if I was not » et oui. Kennedy se serait certes vengée dans un premier temps, mais elle l’aurait aussi et surtout tout bonnement et simplement effacé de sa vie. Quand il venait à songer à ce genre de choses, il en avait des pointes d’angoisse terribles - de minuscules ébauches de terreur. Camille ne se doutait probablement pas du besoin qu’il pouvait bien avoir de sa soeur, malgré les couches et les couches de carapace qu’il pouvait bien mettre sur la plus petite de ses actions. Quelque part, il avait même l’impression qu’il pourrait éventuellement se moquer de lui s’il l’apprenait. Oui. C’était une forme de négativité comme une autre - toute droit née de la fatigue.
Mais il n’aurait plus à croiser le chemin de Camille, n’est-ce pas? Pas avant une autre grosse dizaine d’années - c’est au moins ce qu’il aimait à penser. Certes, de façon très peu réaliste, probablement, mais tout de même. C’était fini, maintenant. Sa bière était vide. Un léger sourire aux lèvres, il souffla « Go to the end of the corridor. On your left, then on your right. She should be there. » - il avait à cet instant toute l’allure d’un type qui livrerait le secret le mieux gardé de l’univers. Ou, tout du moins, une information soigneusement conservée pendant toute la durée d’une conversation étrange. « You’re welcome. » Le sourire s’était à peine élargi, comme il soulignait à la fois sa grande bonté dans la délivrance de l’information clé, et répondait aux remerciements sur la bière. « And I trust you. About you coming to see me without stupid excuses. » Est-ce qu’il y tenait? Non. Pas immédiatement, en tous cas. Loin de là. « Yeah. Tell her I’ll be waiting for her to be wasted. » - à peine un souffle, avec un regard qu’il aurait voulu mystérieux.
Oh, parce que non, il ne comptait pas se priver. Peu importait ce que Kennedy aurait à en dire, d’ailleurs, ou même ce que son parrain aurait à en dire. Il ne comptait pas se priver. Après tout, il avait des choses à oublier tout comme il avait des choses à célébrer - il avait toutes les excuses du monde pour la célébration du siècle. Et à nouveau, il laissa sa tête basculer en arrière, s’appuyer sur le dossier du fauteuil - un soupir. Il n’avait pas pris la peine de dire formellement au revoir à Camille. Tant pis. D’ailleurs, il n’y pensait même plus réellement. Ses pensées dérivaient, toutes tranquilles, des bières qui sommeillaient encore quelque part dans sa loge aux derniers préparatifs qui lui restaient à effectuer avant l’after-party. Busy night for a busy brain. Une logique de cause à conséquence qu’il avait toujours chéri.

- Done!
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